Valérie Létard, désormais ministre du Logement, avait décliné cette fonction en 2017, au début du mandat d’Emmanuel Macron. Bien qu’honorée par l’offre, elle ne souhaitait pas alors s’associer au mouvement En Marche !

Son nom est revenu à plusieurs reprises comme une potentielle figure gouvernementale, notamment en 2022, lors des spéculations autour de la succession de Jean Castex à Matignon. Après les élections législatives anticipées du 7 juillet dernier, des rumeurs la désignaient comme un éventuel « plan B » en cas d’échec de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée.

En 2024, face à une « crise du logement sans précédent », Valérie Létard a finalement accepté de prendre les commandes du ministère du Logement.

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), elle a exprimé son engagement à agir concrètement, notamment à travers un déjeuner avec la Fédération française du bâtiment avant la présentation du budget 2025 du gouvernement. Désormais au cœur du pouvoir, elle entend défendre la question du logement « de l’intérieur ».

Sa nomination est saluée par divers acteurs du secteur. Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat, se réjouit de voir enfin un ministère du Logement « de plein exercice », après des années où cette responsabilité n’était qu’une fonction déléguée. Jacques Chanut, ancien président de la Fédération française du bâtiment (FFB), et Olivier Salleron, actuel président de la FFB, voient en elle l’espoir de solutions urgentes à la crise du Valérie Létard promet la « co-construction de solutions concrètes » avec les acteurs du secteur. Cependant, elle fait face à des demandes pressantes, notamment de la Confédération nationale du logement, qui souhaite l’abandon du projet de loi sur l’offre de logements abordables, texte présenté en mai, visant à mettre fin au « logement social à vie ».

Je remercie @MichelBarnier pour sa confiance. Il pourra compter sur ma pleine mobilisation pour porter & coconstruire avec les acteurs du logement des solutions concrètes pour répondre à l’urgence et dresser des pistes pour l’avenir. Le logement est un enjeu majeur et prioritaire.